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"BIENVENUE DANS LE MONDE DES POMPIERS ET DES SAPEURS POMPIERS DE CHAUMONT 52 "

mercredi 3 juin 2009

LE 18 ..HISTORIQUE - RECEPTION DES APPELS
















Historique du 18

C'est en 1881 que la première commutation téléphonique automatique supprimant toute intervention manuelle pour établir une liaison entre deux correspondants, fut présentée à l'exposition sur l'électricité qui se tenait à Paris. Un décret du 9 février 1928 faisait obligation aux receveurs de donner suite, pendant les heures de fermeture du service, à toute demande de communication motivée par des circonstances exceptionnelles (sous entendus en cas de feu).

Le samedi 22 septembre 1928, Monsieur Henry CHERON, Ministre du commerce et des P.T.T, inaugura, à Paris, le premier central automatique français qui comportait 6000 lignes avec une prévision de 10000 quelques mois plus tard. Le ministre procéda lui-même à un essai en demandant un particulier puis le 13, service des réclamations. Ce fait historique revêt toute son importance : il témoigne de l'existence des numéros d'urgence et de service à 2 chiffres, dont sans doute le 18.

Cette inauguration ne reçut pas les mêmes échos de part les divers journaux de l'époque :

- L'Echo de Paris publia en première page, un article sous forme de mode d'emploi.
- Le Figaro ignora complètement cet événement.
- L'illustration relata cet important progrès avec des détails techniques très précis.

Dès 1929 lors de la parution des annuaires, apparaît pour la première fois qu'en cas d'incendie, les abonnés disposant de l'automatique peuvent composer directement le 18. Il est également précisé dans la circulaire du 23 septembre 1930, relative à l'insertion gratuite dans l'annuaire des numéros des postes pouvant être alertés en cas de sinistre : le mot "POMPIERS" devait figurer en caractères grossis. Une autre note, du 5 janvier 1931, relative aux numéros d'appel à attribuer aux sapeurs-pompiers dans les réseaux automatiques, précisait que "l'attention de l'administration a été appelé sur l'intérêt que présenterait dans les réseaux automatiques, l'attribution aux sapeurs-pompiers d'un numéro d'appel aussi simple que possible".

On peut donc dire que c'est à ce moment-là que le 18 entre progressivement en service alors que Paris compte environ 180 000 abonnés. Il faudra attendre la fin des années 1970 pour que la quasi totalité du territoire soit couverte par le réseau automatique.

http://canal112.com/le18.aspx
La réception des appels


Au début de l'année 1945, un accord, entre les responsables de la direction de la défense passive et de la protection contre l'incendie et ceux de la direction de la gendarmerie, a permis de confier à la gendarmerie le soin de réceptionner les appels destinés aux sapeurs-pompiers.
Dans les communes qui disposaient d'un centre de secours, le concours des brigades de gendarmeries a été demandé pour recevoir et retransmette les appels au feu chaque fois qu'une permanence n'était pas réalisable au poste d'incendie ou à la mairie. Ces applications ne devaient être que très rares. Les communes classées en centre de secours étaient limitées. Depuis, les centres de secours se sont multipliés, ainsi que le nombre d'appels pour ces derniers, en particulier pour les secours à victimes.
C'est progressivement que les sapeurs-pompiers ont repris la gestion de leur numéro d'urgence. Enfin, le décret, n° 88-623 du 6 mai 1988 leur confie officiellement la gestion de l'alerte : L'article 31 précise que "pour répondre aux demandes de secours, les centres de traitement de l'alerte des services d'incendie et de secours sont dotés d'un numéro d'appel téléphonique unique, le 18".

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